Prêter de l’argent en Islam : un acte de générosité récompensé

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Un soutien discret, mais lourd de sens

Dans une société où l’on parle souvent d’aumône, de don ou de charité, on oublie parfois que prêter de l’argent à quelqu’un dans le besoin est aussi une forme de générosité hautement valorisée en Islam.

Ce geste, souvent discret, peut pourtant avoir un grand impact dans la vie d’un frère ou d’une sœur en difficulté.
Il est non seulement utile sur le plan matériel, mais il témoigne également d’une vraie confiance, d’un lien humain fort, et d’un désir sincère d’aider sans attendre une récompense immédiate.

Cette valeur est mise en lumière dans Le Recueil des Bonnes Actions (BDOUIN), un ouvrage qui enseigne aux jeunes musulmans les belles actions du quotidien à la lumière des hadiths authentiques.

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Le hadith : le prêt, une moitié d’aumône

Le Prophète ﷺ a dit :
القَرْضُ نِصْفُ الصَّدَقَةِ
Translittération : Al-qarḍu niṣfu al-ṣadaqah
Traduction : « Le prêt équivaut à la moitié de l’aumône. »
Rapporté par Aḥmad

Ce hadith, bref mais profond, nous apprend que le prêt d’argent est une action méritoire, reconnue par le Prophète ﷺ comme une part importante de la charité.
Il ne s’agit pas seulement de donner ce que l’on possède, mais parfois de prêter temporairement une somme à celui qui en a besoin, avec l’intention claire de lui faciliter la vie.

La niyyah d’une générosité sans attente

Contrairement à l’aumône, qui est un don sans retour, le prêt implique que la somme reviendra un jour. Pourtant, le mérite du prêt réside dans le fait que le croyant se détache de son argent pour le mettre au service d’un frère, avec bienveillance et sans contrainte.
C’est une forme de ṣadaqah différée, fondée sur la confiance et la fraternité.

Celui qui prête ne perd rien, même si le remboursement prend du temps : il est récompensé pour chaque jour où l’argent prêté continue à soulager son frère. Cette perspective transforme un simple acte financier en un acte spirituel puissant.

Une leçon tirée du livre Le Recueil des Bonnes Actions

Dans Le Recueil des Bonnes Actions (BDOUIN), ce hadith est présenté de manière claire et accessible, afin que les enfants apprennent très tôt à voir la valeur de l’entraide et du soutien mutuel.
Le livre montre que les bonnes actions ne se limitent pas à l’aumône visible ou aux gestes spectaculaires, mais qu’elles résident aussi dans ces petites décisions du quotidien, comme prêter un peu d’argent à un ami, un cousin ou un voisin.

Prêter sans s’imposer, aider sans attendre, et garder l’intention pure : autant de qualités que l’Islam honore, et que l’on peut transmettre aux plus jeunes grâce à des supports adaptés comme Le Recueil des Bonnes Actions (BDOUIN).